Le village : Wez-Macquart
La Métropole Européenne de Lille est une métropole agricole, composée de 50% d’espaces naturels et de terres agricoles. Ces espaces constituent un enjeu majeur de l’objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN). La situation du « village » vient illustrer la « campagne métropolitaine » et questionner la notion de ruralité et son devenir au sein de la métropole.
Aux portes des Weppes, le hameau de Wez-Macquart vient incarner cette typologie urbaine de « ville et village durable » tel qu’inscrit dans le Schéma de cohérence territoriale (Scot) de Lille Métropole. Son développement s’est opéré principalement le long des voies et a conservé le parcellaire agricole. Il a la particularité d’appartenir à quatre communes : Chapelles d’Armentières, Houplines, Prémesques et Ennetières-en-Weppes, et de s’inscrire au carrefour de trois d’entre-elles.
La frange urbaine : Wattignies
Entre espaces non artificialisés et tissus urbanisés, l’espace que constitue la situation de la « frange urbaine » vient requestionner les modèles de l’aménagement urbain. Comment à la fois préserver les sols fertiles et favoriser le bien-vivre au cœur des tissus déjà urbanisés ? Quel modèle agricole pour une souveraineté alimentaire, sans compromettre les possibles de ces espaces ?
Situé en limite du territoire agricole, le quartier du Blanc Riez est l’une des six Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) de la métropole lilloise. Développés par l’État dans les années 1960-1970, ces quartiers ont pris la forme de grands ensembles afin de répondre aux besoins en logements. Inscrit au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), le quartier du Blanc Riez entame aujourd’hui son renouvellement.
L'eau/le canal : Saint-André
Élément fondateur de la métropole lilloise, les cours d’eau ont façonné le territoire et orienté son développement. La situation « l’eau et le canal » parle de la place de l’eau sur le territoire, de l’évolution permanente de ses contours à travers le temps et des mutations encore à venir. Quelle place et quel rôle demain pour l’eau sur le territoire ? à la fois lien et rupture, paysage et infrastructure, comment le rapport à l’eau peut devenir un élément moteur de transition ?
Les bords de Deûle ont vu se succéder différentes phases du développement du territoire : de l’essor de l’industrie, laissant place par la suite aux friches, à l’apparition peu à peu de nouveaux « morceaux de ville » à dominante résidentielle. Tous ces espaces en mutation questionnent à la fois le développement, les liaisons, le paysage et la place du vivant.
La zone commerciale : Roncq
La métropole lilloise n’a pas échappé au phénomène de périurbanisation et le maillage en surfaces commerciales de la métropole lilloise en est l’une des expressions. La situation de la « zone commerciale » propose ainsi d’explorer le devenir de ces grands tènements caractéristiques et voués à muter. Face à la raréfaction du foncier et à la nécessité de faire évoluer les modèles, quel devenir pour ces futures « friches commerciales » ?
Implantée le long de l’A22/E17, connectant la France et la Belgique, l’immense zone commerciale, qui se situe à Roncq, à proximité de Neuville-en-Ferrain et de Tourcoing, a pour principale locomotive l’hypermarché Auchan qui y est installé depuis plus de cinquante ans. Ce site n’a cessé d’évoluer et de s’agrandir jusqu’à l’ouverture en 2017, de la Promenade des Flandres, complexe commercial qui conforte le caractère monofonctionnel de cette zone.
L'hypercentre : Lille
L’agglomération centrale de la métropole lilloise est composée d’une trentaine de communes constituant un tissu urbain continu, organisée autour de centralités que sont les villes centres d’agglomération et le cœur métropolitain. La situation de « l’hypercentre » vient illustrer cette fonction de centralité historique, où se concentre une diversité d’enjeux d’échelles variées. Quel rôle pour ces centralités à l’avenir ? Face à un tissu constitué, dense et ancien, quelle résilience possible ?
Vitrine commerciale et touristique à l’échelle régionale, l’hypercentre de l’agglomération lilloise est également un secteur éminemment patrimonial. C’est un lieu unique concentrant sur un périmètre restreint un grand nombre d’enjeux en termes d’attractivité, d’usages, de flux, d’habitabilité. Les différentes places, dont la Grand’Place, lieu emblématique de la métropole, ont fait l’objet ces dernières années de profondes modifications dans leur traitement, leurs abords et leurs usages.